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Le pont de 1917

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Après la destruction du pont métallique par les Allemands en 1917, le Génie Français rétablit la circulation entre les mois de mai et juillet 1917 en établissant un pont de type "Gisclard" fabriqué avec des éléments de pont "Pigeaud".

L'ouvrage à construire devait franchir la brèche sans appuis intermédiaires puisque les débris de l'ancien pont obstruaient la rivière et que les délais désirés pour la réfection de l'ouvrage ne permettaient pas d'entreprendre un déblaiement.

On utilisa pour ceci un pont primitivement destiné au franchissement de l'Aisne à PONTAVERT en remplacement d'un ouvrage commun à la route et à la voie métrique détruit par les Allemands au début du mois de mars et où les travaux exécutés sous la vue de l'ennemi avaient dû être interrompus par suite de bombardements intenses et persistants.
On utilisa pour ceci un pont primitivement destiné au franchissement de l'Aisne à PONTAVERT en remplacement d'un ouvrage commun à la route et à la voie métrique détruit par les Allemands au début du mois de mars et où les travaux exécutés sous la vue de l'ennemi avaient dû être interrompus par suite de bombardements intenses et persistants.

Le pont devant pouvoir supporter les charges du règlement de 1891, il était nécessaire de recourir à un système suspendu que l'on choisit à 3 travées pour augmenter le nombre des points de suspension et diminuer les efforts pour les câbles.

Les travaux de terrassements furent exécutés du 21 mai au 30 mai 1917, le bétonnage des massifs d'encrage du 31 mai au 4 juin, la réfection des culées et supports de pylônes du 24 mai au 3 juin, le montage des pylônes du 1 au 6 juin, la mise en place des câbles du 6 au 11 juin.

Le 12 et 13 juin on lançait les travées de rives de 20 m de longueur chacune, le 16 juin la travée centrale de 12 m 50 de longueur et le 25 juin 1917 le pont était en service.

Il devait le rester pendant moins d'un an puisqu'il fut détruit au cours des attaques de 1918. Le génie français rétablit dès qu'il le pût la circulation en procédant au montage d'un pont PIGEAUD identique à celui que l'on avait fait sauter.

Cet ouvrage resta en service après ripage en 1930 pour dégager les culées, jusqu'en 1932, époque à laquelle le pont définitif fut livré à la circulation.

 

Archives Départementales de L'Aisne : 1 WPR 76

 


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